dimanche 11 novembre 2012

Notre corps nous parle

Notre corps nous parle.  Il nous exprime jour après jour sa vision de la vie, ce qu'il entend, perçoit et son besoin de s'exprimer. Nous ne sommes pas à l'écoute de notre corps,  mais plus habituellement de nos envies, pensées, et directives (liées à notre éducation)  que nous nous sommes ancrées,  et qui aujourd'hui nous encombrent dans notre vie de tous les jours et qui sont devenues nos lois,  auxquelles nous nous attachons et croyons. Mais ces lois sans le savoir nous ont ôté toute initiative. Nous faisons par ces lois barrière à l'expression de notre corps, et le mutilons par toutes les blessures que nous lui infligeons.  Nous lui interdisons de nous parler, et quand celui-ci nous parle nous l'interprétons. Notre corps nous apeure. Nous sommes dans l'incompréhension de ce que notre corps nous demande, et nous sommes bloqués dans  un mimétisme, en répétant uniquement les gestes que nous connaissons et qui nous rassurent.  Nous autorisons notre corps à s'exprimer dans la limite de ce que la société nous permet ou que la morale nous autorise. Nous lui avons ôté toutes libertés.  Mais aujourd'hui notre corps a mal, il se blesse, se rend malade, et se détruit à cause de notre fonctionnement. Nous l'avons enfermé dans l'habitude et lui interdisons la parole. Autorisons-le à se libérer en le laissant créer, inventer, chanter.  Notre corps parle avec sa bouche, ses mains, ses yeux, son sexe. Laissons- le se libérer.   Expérimentons toutes les parties de notre corps,  afin de lui redonner sa vraie parole. Notre bien-être est dans l’expression de notre corps, il nous rendra la liberté en échange de notre ouverture. Je l'écoute.

1 commentaire:

  1. En nuestra sociedad existe una negación permanente del cuerpo. Es como un deseo de no sentir el cuerpo, de olvidarlo. Así, sólo reaparece el cuerpo en momentos límite: fatiga, dolor, herida, imposibilidad psíquica, sexualidad, placer. Se hace de la ocultación del cuerpo el signo de la normalidad (cuando no ocurre nada ‘extraño’ no sentimos nuestro cuerpo). Al tiempo, se intenta conseguir la discreción en todas las manifestaciones externas de la carne. Por medio del completo silencio de los órganos se eliminan diferentes niveles de nuestra existencia, se fraccionan y se olvidan elementos esenciales del ser humano. ¡Lástima!

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