dimanche 27 janvier 2013

Le "Verbe"

Le "Verbe" habillé du je,du tu, il, nous, vous,ou ils, accompagne notre vie, nos gestes, notre quotidien, mais accomplit-il sa fonction? En revanche,ces pronoms accompagnent le Verbe et enrobent le mot d'un tas d'artifices qui sonnent bien, beau, mais qui finalement ne disent pas grand chose.  Leurs fonctions seraient à leur apogée si le verbe était bien construit, bien mené, et bien conduit afin qu'il nous porte et nous dirige vers des actes et des faits. Le verbe n'a de sens que si il est accompagné d'une action. Imaginons le verbe "aimer"! Qu'elle merveilleux verbe! Mais que vaut-il vraiment quand il est nu? Nu du geste et du toucher. Aimer, sans un accompagnement,est vain de tout intérêt puisqu'il n'aboutît nulle part. Il nous mène tout droit à un non sens et une incompréhension qui nous dévie de notre chemin et de notre nature et nous fait sombrer dans la paranoïa  Notre vie doit être accompagnée sans cesse d'un nombre incalculable de gestes. Le geste adoube le verbe. Le verbe sans son geste n'a pas de sens, il ment, il simule, il trahit, il effraie,  il nuit à toutes tentatives d’authenticité et toutes ses actions sont vaines. On se doit d'accompagner le verbe, il prend alors une dimension planétaire, il est vrai. Imaginons de nouveau le verbe "aimer" conduit par d’innombrables gestes. Aimer, c'est toucher, prendre une main, caresser, embrasser et aussi faire l'amour. Alors là,  "aimer" prend tout son sens car il oblige à croire,  puisque la parole devient une réalité et devient même une évidence qui est palpable et authentique. Le verbe accompagné de son geste se conjugue par lui- même, il est présent, imparfait et  futur, il se conjugue et devient rime. Il rime avec la vie,  apporte la joie, et devient inséparable du "Verbe" et de ses pronoms. Il rentre alors dans un échange incontournable et inévitable qui nourrit l'Être de son essence. Accompagnons le "Verbe" et habillons- le du geste,du geste qui lui correspond!!

samedi 12 janvier 2013

La Liberté

Mais qu'est-ce donc en réalité que la Liberté? Est-ce faire ce que nous voulons, où faire ce que l'on veut bien nous faire croire que nous voulons faire? Faire ce que nous voulons ne serait-ce pas le début de notre perdition, de notre propre emprisonnement? Faire ce que nous voulons, ne serait-ce pas le moyen de nous enlever cette soit disant liberté, de nous ôter toutes nos responsabilités, de nous convaincre que la liberté n'est autre que la volonté d'une société qui nous bassine avec ses lois et ses mouvements statiques, qui nous vend des règles et des fonctionnements qui finalement nous immobilisent et nous empêchent de voir cette soit disant liberté. Ne confondons-nous pas le mouvement avec la liberté? Le mouvement joue de sa notoriété, il nous illusionne et nous berce jusqu'à l'endormissement. Il nous plonge dans un tourbillon qui nous conduit à ne plus cesser de penser afin de nous amener à l'isolement. La pensée nous isole de toute réalité et liberté. N'avons nous pas une fausse idée de cette Liberté? Liberté de pensée, de mouvements, de religion, de couleurs, de décisions ou d'idéaux. La pensée ne serait-elle pas uniquement créatrice de nos rêves? La liberté ne serait-elle pas dans  la proximité et la restriction de l'espace? Plus notre espace est grand et plus notre liberté se perd dans d'interminables reconnaissances afin de trouver une motivation qui nous mène à la répétition et au besoin. La liberté est sans fin, on en redemande, on ne peux plus s'en passer. Mais cette liberté ne serait-elle pas notre prison et notre enfermement, notre isolement? Finalement pourquoi la Liberté ne serait-elle pas limitée, encadrée, restreinte? La Liberté aujourd'hui est commune, tout le monde veut la même Liberté. Mais la Liberté n'est-elle pas liée à chacun d'entre nous, ne correspond-elle pas à chaque individu? Tout individu est différent, il a donc une Liberté qui lui est propre, un espace qui ne correspond qu'à lui-même et qui n'est pas identifiable. La Liberté est libre de toute astreinte, elle est nue de toute image et doit-être contenue.
Sortons de cette empreinte qui nous stigmatise tous et qui nous ôte notre essence et notre sens de la vie! La Liberté est unique, elle ne se copie pas ni ne s’approprie. La Liberté est libre de toute comparaison.

jeudi 3 janvier 2013

La pensée

Voilà un sujet qui ne nous permet pas le repos et qui nous plonge dans d’innombrables situations. La pensée aujourd'hui à elle seule est créatrice et en même temps destructrice. Malheureusement pas seulement de ce que nous souhaitons ou voulons, mais elle est créatrice essentiellement  de nos rêves et de nos peurs. La réalité est sans pensée. Toute pensée est malheureusement reliée à quelque chose où quelqu'un et est alors créatrice, ce qui nous mène parfois dans des chemins sans issus. La pensée naît de l'instant. Une pensée doit être dénouée de toutes racines, elle doit être libre pour pouvoir circuler sans provoquer aucune situation inattendu  voire catastrophique. La pensée doit être pure pour cela elle doit être nue. Une pensée n’entraîne pas une autre pensée car elle n'est alors pas une vraie pensée. Elle naît puis elle meurt, et là, elle prend tout son sens et nous mène dans le vrai chemin, celui que nous devons emprunter. Peut-être confondons-nous action et pensée? Les actions, elles, doivent effectivement se suivre afin de produire et créer notre quotidien. Ce dernier est notre réalité. La pensée, elle, a l'avantage de ne laisser aucune trace afin que l'autre ainsi que nous-mêmes soyons libre de nos gestes et faits, face à toutes circonstances. La pensée nous construit, elle nous guide et nous renseigne, elle nous nourrit. La pensée ne nous appartient pas, elle nous sert et nous devons l'utiliser correctement car elle peut nous induire en erreur et provoquer notre malheur. Aujourd'hui nous utilisons la pensée comme un moyen de communication alors qu'il est un moyen de construction voire de fondation. La pensée est source de lumière et nous éclaire sur notre identité, elle est notre énergie. La pensée EST.