jeudi 3 octobre 2013

Dieu et la trinité

J'ai, après de nombreuses années enfin compris Dieu. Cet être que l'on idéalise, adule, respecte et qui parfois nous fait peur; celui qui depuis des milliers d'années nous conseille et nous dirige vers un monde meilleur, celui qui connait tellement la différence entre le Mal et le Bien.......... m'a fait faux bond! Mais où est ce Dieu Amour, Espoir, Bonté, Liberté, Fraternité, Egalité, et n'ai-je pas confondu l' Homme avec Dieu, tout simplement?  L'Homme n'a-t-il pas tout simplement pris la place d'un Être qui n'est ni vanité ni orgueil ni pouvoir et l'a affligé de tâches qui ne sont pas les siennes? Ne demandons-nous pas à Dieu des oeuvres que nous-mêmes sommes incapables d'entreprendre? Nous le rendons responsable de nos guerres, quand celles-ci ne sont autres que notre piètre désir de pouvoir et notre volonté d'être le seul et l'unique. C'est cette même volonté qui nous conduit à être même capables de détruire notre prochain. Ce prochain à qui nous ne concèdons aucune valeur, aucune utilité si ce n'est celle de nous servir et de faire nos quatre volontés. Toute cette vanité que l'Homme s'est appropriée, petit à petit, le tue. La maladie nous tue. Cette maladie n'est autre que l'expression matérielle du pouvoir. Le pouvoir nous tue, nous rend aigris, nous renferme, nous ôte toute conscience de qui nous sommes. Sans cette connaissance sur notre identité, nous avons perdu toutes notions, et surtout la notion de notre trinité. L'Homme s'est trahi en devenant l'Unique. L'unique nous a dépossédés de notre conscience, cette conscience est devenue aveugle et esclave de nos désirs. Le désir à pris le pas sur la raison.
Nous comprendrons Dieu quand nous accepterons et comprendrons la multiplicité. Pas cette multiplicité qui nous conduit à l'infini mais celle qui nous fait comprendre que tout a un début et une fin, que tout prend forme quand on est vidé de toute pensée et que la vie n'est pas dissociable de la mort. L'unique est infini et cet infini se détruit et s'appelle l'Homme.
Dieu est à venir et nous devons l'accueillir dans tout notre être. Cet être doit auparavent avoir vidé toute notion  relative à toute idée d'unité. Dieu n'est pas unité mais trinité. J'ai enfin compris Dieu.

mercredi 2 octobre 2013

Individualisme?

L'être humain, au fil du temps,est passé d'une vie sociétale à une vie personnelle et égoïste. Il s'est isolé. Tout ce qui le constitue  est tourné vers lui et seulement pour lui et à travers lui. Sa perception et sa vision s'en voient complètement faussées.  Il a perdu tout intérêt pour la vie en société et pour tout concept de partage. Il a construit tout un monde qui lui donne l'impression et l'illusion d'en être le centre, ce qui l'isole totalement de ce qui l'entoure et lui fait  perdre toute conscience et connaissance. Il est aujourd'hui  de devoir et a tout une liste d'obligations qui le rendent agressif, solitaire et de ce fait faible. Il s'est créé ses propres ennemis et il est, sans le vouloir, obligé de partir en guerre contre lui-même puisque son premier et seul ennemi c'est lui-même. Il a tout basé en fonction de lui et ainsi a restreint considérablement son champ de vision. Il fait tout par lui-même et accepte difficilement de l'aide à moins que cela lui convienne. Il a construit une vie qui tourne malheureusement, seulement autour de lui et perd ainsi toute chance d'échange. Il se persuade que tout ce qu'il fait il le fait pour le bien de l'humanité alors qu'il ne tourne, contre son gré, qu'autour de son nombril. Moi MOI et encore moi. Il tourne ainsi le dos à d'innombrables échanges et perd un nombre considérable d'opportunités d'apprendre l'essentiel de la société, c'est à dire la communication et le partage. Aujourd'hui nous communiquons mal car nous communiquons dans le mauvais sens, c'est à dire nous parlons à nous-mêmes. Nous sommes à l'origine de tout contexte et de toute chose, alors que nous devrions être la réception de ces même choses, tout ce qui nous parvient quotidiennement.
L'être humain est né libre, et autonome. Toute conception de renfermement telle que mariage, enfants, famille, amis..... si elle n'est  pas correctement construite et menée,elle lui devient néfaste et l'emporte petit à petit à la dérive. Il n'a plus aucune chance d'évolution et en tombera malade. Il doit concevoir son évolution en ensemble et non en individualisme.

mardi 11 juin 2013

L'enfermement

Chaque jour qui passe me fait prendre de plus en plus conscience de l'impact que produit notre enfermement sur notre quotidien et, en même temps, comme il transforme notre corps et le fragilise. Il nous faut absolument comprendre que tout type d'enfermement est totalement nuisible voire néfaste à notre développement, aussi bien physique que mental. Voyons simplement ce que le "mariage pour tous" a déclenché. Certes, ce ne sont que de faux prétextes mais, aujourd'hui,regardons ce que nos restrictions mentales sont capables de faire. N'importe quelle raison est bonne pour défendre toutes causes qui,en 2013,me semblent absolument révolues. Regardons ce qu' une simple remise en question est capable de faire remonter à la surface. Toute notre haine, toutes nos peurs et nos convictions que nous voulons immuables contre notre prochain!! Où est notre amour envers ce prochain? Nous ne sommes même pas capables de nous respecter et de nous aimer nous-mêmes. Comprenons que notre avenir dépend de notre devenir et que notre implication dans cette société doit correspondre à l'époque dans laquelle nous vivons . C'est notre responsabilité et notre évolution qui peuvent nous mener à cette compréhension. Notre liberté dépend de ce non enfermement. Comprenons que notre aspiration  à être des êtres vivants et libres dépend de notre aptitude à cet éveil . Tant que nous n'aurons plus aucune appartenance aussi bien sexuelle que matrimoniale, amicale, familiale ou raciale, nous n'aurons aucune chance d'entrer dans un équilibre absolu et une liberté totale. Il est important également et urgent de comprendre l'appel de notre corps, ce trop de souffrance qu'il crie si fort, mais que nous n'entendons pas,enfermés que nous sommes,hélas, sur nos petits déboires qui ne nous mènent pas très loin. Pouvons-nous concevoir peut-être que la maladie est un appel au secours, un ras le bol de toutes les blessures que nous faisons subir à notre corps et à notre esprit? La maladie n'est autre qu'une simple conséquence de notre manque d'ouverture et aussi un malheureux résultat de toutes nos luttes internes que l'on ne veut pas voir ni entendre, Devons-nous en arriver à notre mort et à une inéluctable défaite?  Devons-nous en arriver â l'extinction de nos deux êtres? Comprendrons-nous que nous vivons et mourrons à cause d'un simple malentendu? Nous avons abouti à une mésentente totale de nos êtres pour une stupide interprétation de la société et de la vie. Regardons-nous au travers de notre vrai miroir ! Baissons nos armes et ouvrons nos coeurs! Nous n'appartenons à personne mais en même temps nous appartenons  à tout le monde, nous ne devons avoir d'appartenance ni sexuelle, ni raciale, ni humaine. N'ayons plus peur du jugement et partageons nos idées, notre coeur! Tendons nos mains sans crainte pour notre lendemain! Croyons en notre résurrection!!!  

samedi 2 mars 2013

Apprendre

La vie, la société, nous mettent très souvent, voire constamment,  devant des situations que nous devons affronter ou résoudre. La plupart du temps cela aboutit à des conflits parfois difficilement surmontables qui laissent bien souvent des séquelles qui nous rongent et  nous détruisent. Ne serait-ce pas dû à un langage de la vie que nous n'entendons pas? Ne serait-ce pas dû à une volonté insoupçonnée de ne pas voir une réalité qui nous dérange profondément? Ne serait-ce pas notre refus face à notre responsabilité? Cette responsabilité nous ouvre, contrairement au primitivisme, des portes gigantesques. Elle nous apprend à voir les choses sous un autre angle, nous donne une vision totalement nouvelle de ce que nous pouvons faire. L'expérience, la malchance, les déceptions, les joies, etc... doivent nous amener vers une connaissance de nous-mêmes non encore exploitée. Nous devons apprendre de l'autre. Nous devons nous approprier ses maladresses. Nous devons grandir grâce à l'erreur que nous voyons devant nous et qui n'existe que par intention de nous faire évoluer, comprendre, apprendre, voir et reprendre le chemin détourné que nous empruntons depuis des siècles et des siècles. Aujourd'hui nous arrivons tous, petit à petit, devant des résultats, qui ne sont  que les résultats de toutes nos erreurs, et qui nous demandent une énergie et un temps parfois très longs, pour souvent, trouver une sortie, quand il y en a une,   qui nous laisse des blessures difficilement guérissables.  Nous cheminons depuis des siècles avec des acquis qui malheureusement ne sont plus adaptés à notre quotidien. Nous nous épuisons à maintenir des valeurs qui ne s'ajustent plus à notre temps. Nous nous épuisons à défendre l'indéfendable, à  porter des mots auxquels nous ne croyons plus mais que nous défendons encore sous prétexte d'un passé que nous pensons ne  pas devoir oublier. Notre demain est dans l'instant, il n'a pas de mémoire et cela nous rend libre. L'erreur n'existe que pour apprendre, la méchanceté que pour grandir et l'autre que pour "Etre" enfin. Apprendre de nos déboires, Apprendre de nos défaites, Apprendre de tout ce qui nous dérange profondément est la manière la plus évidente de nous faire évoluer et de nous renseigner sur qui nous sommes. Notre construction, notre identité  et nos vraies valeurs nous viennent grâce à la présence de l'autre:cet individu qui est nous  et qui nous dévoile notre vrai être. L'autre nous informe sur nous-même, il nous guide et nous conduit à notre réalité. Apprendre et comprendre les signes de la vie nous transporte vers notre demain.

lundi 25 février 2013

La Mort.....

On nous a,dans cette société, donné une image de la Mort peut-être un peu trop succincte  qui ne nous a certainement pas permis de l'apprivoiser et de l'aimer. La Mort ne serait-elle pas la compagne de la Vie? Peut-être à tort, nous les avons mises pendant des décennies en dualité, alors qu'elles sont les amantes les plus inévitables de la vie de l'Homme. Peut-être devrions-nous repenser la Mort? Peut-être que la Mort est plus belle que la Vie?  Peut-être qu'elle est un cadeau "Divin" et que nous, aujourd'hui ,nous la recevons comme une fatalité et comme ce que l'on doit fuir voire anéantir, et faire disparaître de notre fonctionnement. Nous espérons l'éternité. Après être passé moi-même par toutes ces phases, la Mort est devenue dans ma vie le plus beau résultat que l'Homme puisse attendre de son existence.  Elle est un cadeau, le résultat de toute une vie. Elle se construit, on l'accompagne et on l'a chérit. On la découvre et elle devient notre alliée de tous les jours. Elle est notre quotidien et on apprend d'elle. Elle est notre ombre qui se dessine petit à petit et qui nous épouse jusqu'à nous rendre réels. La mort est notre réalité. Elle est inséparable de notre existence, et elle est l' aboutissement de notre évolution. Elle est toute notre sagesse et notre savoir. Elle accepte d'avoir une fin car la Vie sans fin n'est autre que le pain sans sa mie. La Mort est notre réserve d'énergie. On travaille pour lui fournir son essence et elle nous redistribue sa science. N'ayons plus peur de la Mort elle est notre alliée et amie. Ne la voyons plus comme une fin tragique de notre existence ni comme une maladie mais comme la solution et une expression vivante de notre résultat. La Mort n'est pas une dégénérescence mais au contraire l'énergescense de tout notre Être, elle est le résultat le plus probant de notre existence.  Aimons la Mort, apprenons-là, elle est étonnante.

dimanche 27 janvier 2013

Le "Verbe"

Le "Verbe" habillé du je,du tu, il, nous, vous,ou ils, accompagne notre vie, nos gestes, notre quotidien, mais accomplit-il sa fonction? En revanche,ces pronoms accompagnent le Verbe et enrobent le mot d'un tas d'artifices qui sonnent bien, beau, mais qui finalement ne disent pas grand chose.  Leurs fonctions seraient à leur apogée si le verbe était bien construit, bien mené, et bien conduit afin qu'il nous porte et nous dirige vers des actes et des faits. Le verbe n'a de sens que si il est accompagné d'une action. Imaginons le verbe "aimer"! Qu'elle merveilleux verbe! Mais que vaut-il vraiment quand il est nu? Nu du geste et du toucher. Aimer, sans un accompagnement,est vain de tout intérêt puisqu'il n'aboutît nulle part. Il nous mène tout droit à un non sens et une incompréhension qui nous dévie de notre chemin et de notre nature et nous fait sombrer dans la paranoïa  Notre vie doit être accompagnée sans cesse d'un nombre incalculable de gestes. Le geste adoube le verbe. Le verbe sans son geste n'a pas de sens, il ment, il simule, il trahit, il effraie,  il nuit à toutes tentatives d’authenticité et toutes ses actions sont vaines. On se doit d'accompagner le verbe, il prend alors une dimension planétaire, il est vrai. Imaginons de nouveau le verbe "aimer" conduit par d’innombrables gestes. Aimer, c'est toucher, prendre une main, caresser, embrasser et aussi faire l'amour. Alors là,  "aimer" prend tout son sens car il oblige à croire,  puisque la parole devient une réalité et devient même une évidence qui est palpable et authentique. Le verbe accompagné de son geste se conjugue par lui- même, il est présent, imparfait et  futur, il se conjugue et devient rime. Il rime avec la vie,  apporte la joie, et devient inséparable du "Verbe" et de ses pronoms. Il rentre alors dans un échange incontournable et inévitable qui nourrit l'Être de son essence. Accompagnons le "Verbe" et habillons- le du geste,du geste qui lui correspond!!

samedi 12 janvier 2013

La Liberté

Mais qu'est-ce donc en réalité que la Liberté? Est-ce faire ce que nous voulons, où faire ce que l'on veut bien nous faire croire que nous voulons faire? Faire ce que nous voulons ne serait-ce pas le début de notre perdition, de notre propre emprisonnement? Faire ce que nous voulons, ne serait-ce pas le moyen de nous enlever cette soit disant liberté, de nous ôter toutes nos responsabilités, de nous convaincre que la liberté n'est autre que la volonté d'une société qui nous bassine avec ses lois et ses mouvements statiques, qui nous vend des règles et des fonctionnements qui finalement nous immobilisent et nous empêchent de voir cette soit disant liberté. Ne confondons-nous pas le mouvement avec la liberté? Le mouvement joue de sa notoriété, il nous illusionne et nous berce jusqu'à l'endormissement. Il nous plonge dans un tourbillon qui nous conduit à ne plus cesser de penser afin de nous amener à l'isolement. La pensée nous isole de toute réalité et liberté. N'avons nous pas une fausse idée de cette Liberté? Liberté de pensée, de mouvements, de religion, de couleurs, de décisions ou d'idéaux. La pensée ne serait-elle pas uniquement créatrice de nos rêves? La liberté ne serait-elle pas dans  la proximité et la restriction de l'espace? Plus notre espace est grand et plus notre liberté se perd dans d'interminables reconnaissances afin de trouver une motivation qui nous mène à la répétition et au besoin. La liberté est sans fin, on en redemande, on ne peux plus s'en passer. Mais cette liberté ne serait-elle pas notre prison et notre enfermement, notre isolement? Finalement pourquoi la Liberté ne serait-elle pas limitée, encadrée, restreinte? La Liberté aujourd'hui est commune, tout le monde veut la même Liberté. Mais la Liberté n'est-elle pas liée à chacun d'entre nous, ne correspond-elle pas à chaque individu? Tout individu est différent, il a donc une Liberté qui lui est propre, un espace qui ne correspond qu'à lui-même et qui n'est pas identifiable. La Liberté est libre de toute astreinte, elle est nue de toute image et doit-être contenue.
Sortons de cette empreinte qui nous stigmatise tous et qui nous ôte notre essence et notre sens de la vie! La Liberté est unique, elle ne se copie pas ni ne s’approprie. La Liberté est libre de toute comparaison.

jeudi 3 janvier 2013

La pensée

Voilà un sujet qui ne nous permet pas le repos et qui nous plonge dans d’innombrables situations. La pensée aujourd'hui à elle seule est créatrice et en même temps destructrice. Malheureusement pas seulement de ce que nous souhaitons ou voulons, mais elle est créatrice essentiellement  de nos rêves et de nos peurs. La réalité est sans pensée. Toute pensée est malheureusement reliée à quelque chose où quelqu'un et est alors créatrice, ce qui nous mène parfois dans des chemins sans issus. La pensée naît de l'instant. Une pensée doit être dénouée de toutes racines, elle doit être libre pour pouvoir circuler sans provoquer aucune situation inattendu  voire catastrophique. La pensée doit être pure pour cela elle doit être nue. Une pensée n’entraîne pas une autre pensée car elle n'est alors pas une vraie pensée. Elle naît puis elle meurt, et là, elle prend tout son sens et nous mène dans le vrai chemin, celui que nous devons emprunter. Peut-être confondons-nous action et pensée? Les actions, elles, doivent effectivement se suivre afin de produire et créer notre quotidien. Ce dernier est notre réalité. La pensée, elle, a l'avantage de ne laisser aucune trace afin que l'autre ainsi que nous-mêmes soyons libre de nos gestes et faits, face à toutes circonstances. La pensée nous construit, elle nous guide et nous renseigne, elle nous nourrit. La pensée ne nous appartient pas, elle nous sert et nous devons l'utiliser correctement car elle peut nous induire en erreur et provoquer notre malheur. Aujourd'hui nous utilisons la pensée comme un moyen de communication alors qu'il est un moyen de construction voire de fondation. La pensée est source de lumière et nous éclaire sur notre identité, elle est notre énergie. La pensée EST.