mardi 25 décembre 2012

Reconnaître et Accepter notre Corps

Notre Corps est un être vivant que nous devons préserver, écouter, connaître, afin qu'il nous accompagne dans notre vie de tous les jours, qui plus est en pleine santé, et ce jusqu'à notre mort. Il est notre meilleur ami si nous lui apportons ce qu'il nécessite pour son évolution et son épanouissement. Notre corps doit répondre à son homologue (par exemple un autre corps ) et non à ce qui nous vient de l'intérieur. Tout ce qui est invisible n'est que subjectif . Ce que l'on croit être un signe d’existence de reconnaissance (par exemple jalousie, sentiments, colère, envie, etc...), n'est autre que notre besoin de posséder, contrôler et n'est en aucun cas un signe d'Amour, d’intérêt ou tout autre chose. Ce que nous appelons sentiment ne fait que nous blesser dans notre chair et nous détourne dans d'innombrables erreurs de fonctionnement. Nous nous obsédons et pataugeons à cause de toutes les ramifications que nous avons créées, que nous mimons, qui nous enferment et qui nous perdent dans une incompréhension et des "sans réponse", qui nous rendent fou. Et tous les liens qui nous attachent paralysent tous nos mouvements.
Notre Corps ne peut se reconnaître dans la différence, car alors il rentre en lutte. Pour cela il doit d'abord accepter la similitude. C'est celle-ci qui nous conduit à la différenciation de l'être et à sa connaissance. Nous pourrons alors nous accepter dans notre prochain. Notre corps lui-même est le reflet de cette acceptation quand il respire et se développe correctement. Il est sans différences de race, de couleur, de genre, de religion et nous montre le chemin de la vie. Il est essentiel que notre corps connaisse sans la moindre réticence tout ce qui le constitue. Il doit explorer consciemment toutes les parties de son corps pour en prendre connaissance, le rendre visible, puis le partager. Il ne doit en aucun cas être guidé par une société qui nous dirige et qui dicte ses lois. C'est blanc, rouge, cela se fait, non cela ne se fait pas, rien n'est statique, aucune loi ne doit être figée, elle doit s'adapter aux genres et aux choses. Notre corps répond à des idéaux cloisonnés et qui ne nous permettent pas le mouvement. Notre corps doit apprendre par la vue, le toucher et non traduire ce qu'il a emmagasiné depuis le début de sa naissance. Tant que nous donnerons à notre corps une nourriture sans vie, sans renouvellement, sans vraie connaissance de ce qui le constitue, sans couleurs, il sera malade et dans l'incapacité de se reconnaître. Notre corps ne doit être dirigé par aucune loi, il doit accompagner sa vie par des rencontres qui lui dévoileront ce qui le construit et ce qu'il est. Il est sans cesse en mouvement, a faim de connaissance et de reconnaissance. On ne peut pas seulement le regarder, on le touche, le découvre, l'embrasse, on l'apprend en l'aimant tel qu'il est. Nous ne devons pas répondre à une société qui nous marie selon  ses critères afin de nous contrôler. On se marie avec la personne qui nous correspond vraiment sans distinction de sexe et non avec une directive prescrite qui nous emporte et qui nous conduit à notre perte. La vraie connaissance se découvre chaque jour, à chaque respiration. Elle s'adapte à ce qu'elle voit et non à ce qu'elle sait. Partons à la découverte de notre corps, apprenons le, donnons lui ce qui le constitue et non ce qu'il demande par habitude ou par envie, ouvrons lui le chemin de sa vérité et octroyons lui le droit de se rencontrer. Aimons-le, Aimons-nous, laissons-le libre de sa découverte et rencontre avec lui-même. Le vrai soi se voit, on le reconnaît, il ne s'apprend pas mais nous ne devons pas en avoir peur. La peur est un frein pour le corps. Ne soyons plus dans l’absentéisme de notre corps mais réveillons le en lui procurant sa vraie identité et connaissance de lui-même, sa nourriture est la source de sa propre vie.   

jeudi 29 novembre 2012

Corps et Esprit font deux.

Imaginons ceci : nous sommes en lutte avec nous-mêmes à cause d'une hypothétique entité que nous nommerons Corps et Esprit et que nous voudrions absolument  faire cohabiter. Ces deux éléments ne se voyant pas et ne se reconnaissant pas, nous essayons en vain qu'ils ne soient qu'une seule et même chose alors qu'ils sont deux entités à part entière. Cela nous conduit à en déduire que nous sommes deux êtres bien réels, bien vivants, bien matériels, bien visibles et bien distincts, et que ceci est la cause de tous nos problèmes.
Ne serait-ce pas notre pouvoir de posséder toutes choses qui retiendrait prisonniers ces deux êtres que nous ne connaissons encore pas et qui provoquerait tous ces remous  en nous enfermant dans l'incompréhension de nous-mêmes? Est-il normal de faire de deux être vivants et différents, sous prétexte que l'un d'eux est soit disant "invisible" et l'autre "visible", une soustraction de l'un d'entre eux, afin de nourrir notre égocentrisme au point d'en faire disparaître un sur les deux ? Notre lutte devient alors notre centre de motivation et nous plonge dans la nécessité de fabriquer toutes sortes de mondes. Monde réel ou monde irréel,voilà notre quotidien. Nous nous efforçons d'y croire et créons  toutes sortes de machinations afin de donner un sens à notre vie. Nous essayons de la rendre plus belle, nous voulons croire à une communauté de personnes qui se regroupent et qui pensent aider notre société par toutes sortes d'actions humanitaires. Nous pensons "regroupement" alors que nous créons l'unité en ramenant tout à soi. L'unique nous fait sombrer dans l’ignorance et non dans la connaissance. L'unique nous endort et en même temps nous fait rêver afin de nous donner l'illusion d'exister. Notre demain est de prendre conscience de nos deux êtres, de les faire naître, se connaître, et de les faire s'accepter en temps que même entité. L'invisible est une pure création. Il nous empêche d'accomplir l'objectif de savoir qui nous sommes et il nous plonge dans la négation de notre être. Nous sommes deux êtres différents mais totalement complémentaires. Ne confondons pas indissociable avec emprisonnement, et donnons-nous la capacité de nous rencontrer afin de développer le vrai fonctionnement de nos "machines"! Acceptons notre différence et n'en faisons pas une arme destructrice. La différence ne doit pas nous éloigner mais nous conduire à notre propre rencontre, à la connaissance de notre origine, et à sortir de l’anonymat. Toute chose doit être visible afin de nous procurer la connaissance et cette connaissance est celle de nous-mêmes. Toute notre vie est consacrée à la recherche de notre propre rencontre, c'est pour cela que nous essayons en vain de nous construire. C'est donc en acceptant de dissocier notre Corps et notre Esprit que nous arriverons à nous connaître et éteindrons notre lutte interne.

lundi 26 novembre 2012

Le positionnement

Je parle très souvent de notre mauvais positionnement, car il est la raison majeure du résultat que nous avons de notre société aujourd'hui. Ce qui m'amène à vous parler un peu plus longuement de mon point de vue sur le sujet, c'est mon parcours et ma recherche, qui m'ont conduit à découvrir qu'il est la principale cause de nos tracas, car il nous empêche une bonne réception de l'image, une bonne écoute, de bons déplacements, une juste perception des choses. J'entends, par positionnement, notre situation géographique qui influe directement sur notre bon fonctionnement. Nous passons notre vie entière à essayer de nous situer, et nous essayons de nous construire afin de trouver des repères pour nous rassurer.  Aujourd'hui nous avons malencontreusement peu de chance d'être au bon endroit au bon moment, ce qui a une répercussion directe sur notre vie de tous les jours. Ceci étant dû à notre multiplication et au rattachement que nous avons avec toutes nos constructions, basées sur notre passé, dont celui évidemment de nos parents. Ce qui nous empêche de trouver notre juste place. Il est évident que l'on ne peut pas construire si nous faisons référence à un passé. Il faudrait à chaque moment être dans l'instant, pour ainsi avoir une chance de nous actualiser. Nous sommes empêtrés dans un passé qui ne nous permet pas une évolution libre,  mais nous sommes attachés à des valeurs qui  nous conditionnent et nous emprisonnent. Tout ceci nous enferme et nous condamne à ne pas vivre librement. Nous sommes des êtres libres, et notre subsistance réside dans notre autonomie.  Pour une vraie autonomie, nous devons trouver notre lieu, nos autres parties, tout ce qui nous constitue réellement, et non cette construction toute fabriquée qui nous isole et nous plonge dans une ignorance qui nous désoriente, afin que l'on ne puisse jamais se trouver. La société nous fait croire que nous sommes à notre place, nous berne avec toutes ses fausses libertés, nous endort avec de belles phrases, de belles images et un idéal difficilement atteignable, mais nous conduit irrémédiablement à notre propre destruction. Notre sauvegarde est d'être à notre place, de faire ce que l'on doit faire et non ce que l'on veut faire, de prendre conscience de notre emprisonnement dû à toutes les références que nous reproduisons sans même nous en rendre compte, et de nous sortir de tous les idéaux préfabriqués qui nous décalent afin que l'on ne puisse trouver notre vrai chemin, notre demain.



samedi 24 novembre 2012

De l’intérêt du collectif

Aujourd'hui, je voudrais traiter un sujet qui me semble important et que nous avons totalement délaissé, c'est le rôle d'informateur que nous avons vis à vis d’autrui. Nous cheminons malheureusement d'une manière trop solitaire. Nous comptons exclusivement sur nous-mêmes, et portons bien trop peu d’intérêt à celui qui chemine à côté de nous. Il est impératif de nous ouvrir à l'autre.
  Nous confondons l'information et sa réception à cause de notre projection. Celle-ci nous plonge dans la réaction et la défensive. Cette attitude nous jette alors dans un fonctionnement et une interaction totalement inadéquats à notre bonne marche. Nous sommes, aujourd'hui, dans l'impossibilité de venir en aide aux personnes de notre entourage, ni à quiconque d'ailleurs, car nous faisons, avec nos attitudes, nos paroles,  barrage, au lieu d'être réceptif à l'autre. Aujourd'hui nous projetons alors que nous devrions être dans la réception. L'autre nous apportant une information, nous devrions la traiter afin que celle-ci nous conduise à notre bon fonctionnement.  Nous avons une approche de l'information totalement erronée, car nous l’analysons en tant qu' agression. Donc, nous nous projetons dans une attitude de défense et d'agressivité, ce qui nous conduit à l'erreur,et nous aveugle. Nous devons impérativement retrouver cette communication originelle, qui nous conduira à une réception correcte, et ensuite pouvoir la faire circuler, afin qu'elle puisse nous rectifier si l'autre ou nous-mêmes sommes dans l'erreur. Nous avons un rôle très important auprès d'autrui afin de l'éclairer sur son bon cheminement et vice et versa. Nous devons être là, l'un à côté de l'autre, et non, l'un contre l'autre. Nous ne sommes pas des ennemis, mais des amis. Nous sommes également mal positionnés, ce qui rend cette réception encore plus difficile. Tout ce que nous émettons à une répercussion sur notre bon fonctionnement et sur notre santé. Notre corps est meurtri d'agressions qui le paralysent dans son évolution. Donc notre positionnement joue un rôle impératif dans notre vie de tous les jours. Celle-ci se trouve atteinte, si nous ne rectifions pas notre position. Cette dernière influe sur la bonne réceptivité des informations que nous devrions recevoir journellement. Notre savoir, devrait-être journalier alors qu'aujourd'hui il est  une conséquence de notre vécu, ainsi que celui de nos parents (le passé). Là encore, il est une barrière à notre évolution.  Nous sommes devenus ainsi complètement égoïstes. Nous sommes constitués pour fonctionner en ensemble et non pas en solitaire. Nous avons substitué cet ensemble, et nous nous sommes éparpillés dans une multitude d'images ( sorties, voyages, loisirs divers ), ce qui nous procure une sensation erronée d'autonomie, puisque celle-ci ne constitue pas un ensemble, mais nous enferme dans notre intérieur (l'ego ).Une vraie autonomie n'est que collective. L'ego nous plonge dans une totale inconscience d’autrui. Nous vivons aveuglés par notre égoïsme, celui-ci nous fait sombrer dans la plus totale ignorance de notre existence. Ouvrons une fois de plus notre conscience afin qu'elle nous conduise sur une réelle connaissance de notre existence: l'Autre.  

dimanche 18 novembre 2012

Être ou ne pas Être

Aujourd'hui, j'aimerais partager, après plusieurs années de questionnement,  le cadeau que m'a proposé la vie, et  c'est,  une perception différente de Dieu.
J'ai découvert depuis peu une subtilité pour moi fabuleuse et enrichissante, et qui m'a totalement transformé: c'est l'aspect à la fois visible et invisible de Dieu. Tout le contraire de l'Homme,ce dernier n'ayant aucun doute de sa supériorité.  L'existence de Dieu  réside très certainement dans ce phénomène difficilement compréhensif. Il y a dans ces deux opposés, une incroyable justesse et un équilibre défiant toute rationalité, qui m'a conduit à repenser son existence.  Je crois que toute la nuance de son message  réside dans ce phénomène à peine perceptible qui nous échappe. Toute sa réalité est dans le tout, et en même temps dans le rien (l' absolu et le néant ).
 L'image,  employée afin de nous persuader de son existence,  m'a toujours posé question. Un Dieu tout puissant, en retrait, unique, vaniteux,  n'est pas un Dieu mais un Homme. Un être visible dans toute chose, passant dans ses entrailles, afin de se persuader de sa notoriété et de sa vérité,  n'est pas un Dieu mais un Homme. Notre défaut, peut-être,  est de vouloir absolument ressembler à quelque chose ou à quelqu'un,  et notre faim de pouvoir  nous a fait dérailler dans une  absurde tentative de ressemblance,  et nous a écarté de toute crédibilité. Je ne suis pas Dieu mais un Homme.
Ce qui me parle également, c'est cette présence opposée de son existence. Dieu est présent dans tout ce qui est opposé. Dieu est un contenant, et  l’extrémité de toute chose,  non son contenu. L'Homme est dans le contenu, et malheureusement enfermé dans son intérieur, ce qui lui donne une quantité faramineuse d'erreurs. Cela lui a fait croire également à sa multiplicité. L'homme ne doit pas multiplier, il doit additionner. Se multiplier diminue la force de l'Homme, il l'épuise. Aujourd'hui nous sommes dans une phase de destruction, due à notre mauvaise identification et notre multiplication. Nous ne savons pas additionner mais soustraire. Comme Abel et Caïn, ou Adam et Ève,  nous sommes dans l'incapacité de nous reconnaître comme étant deux être identiques ou similaires,  donc nous n'avons aucun  autre moyen que celui de nous détruire. Nous ne concevons pas la différence comme étant constructrice, mais au contraire nous nous en protégeons et l'utilisons comme moyen de défense.  Nous croyons nous protéger en ne nous reconnaissant essentiellement que dans ce qui nous ressemble, mais là encore, nous commettons une énorme erreur. Nous ne sommes pas là ou nous croyons, nous n'habitons pas là où nous pensons l'être. Nous vivons dans le rêve.
Mais je reviens maintenant à ce qui me donne goût à la vie, c'est ce contraire,  qui pour moi aujourd'hui redonne un sens à l’existence,  c'est cet équilibre fondamental à notre fonctionnement. Ne confondons pas Dieu avec l'Homme. Ne  prenons pas l'un pour l'autre. Nous avons deux fonctions totalement différentes mais complémentaires. Dieu est toute chose et infini, l'Homme est unique et doit s'ajouter.
Donnons-nous la possibilité de grandir dans la reconnaissance et d'entendre l'appel de la raison!!

samedi 17 novembre 2012

Créer le mouvement

Sommes-nous en mouvement  ou à l' arrêt?
 Je m'exerce chaque jour à créer le mouvement. Ce mouvement doit être le plus juste possible,  si je veux qu'il me guide,  me parle,  me nourrisse. Aujourd'hui notre attachement aux choses,  nous empêche d'être dans le mouvement. Certes nous travaillons, nous marchons, mangeons, dormons, parlons, sortons,  et ceci nous fait croire que nous sommes dans un  mouvement. Mais un mouvement n'est pas statique, ni unique. Il est un multiple. Notre attache aux choses  nous empêche d'être dans le mouvement. L'illusion que nous montre notre société,  n'est pas un mouvement. Un mouvement est construit, il naît grâce à une référence,  prise dans l'instant,  et non dans un passé. Il est une association d'éléments permettant une construction, qui, grâce a son regroupement, donne l'image. L'image bien qu'en action est arrêtée,  puisqu'elle fait référence à ce que nous connaissons. Ceci nous permet de nous tranquilliser,  mais en même temps ne nous met pas en mouvement.  Un mouvement nous met en relation constante avec l'autre. Aujourd'hui nous sommes en relation constante avec nous-mêmes, ce qui nous paralyse et empêche le mouvement. Celui-ci naît de notre interaction avec l'extérieur, toute chose extérieure. Le mouvement est porté par l'autre, il naît de l'autre. Un mouvement n'a pas son point de départ en  nous, mais son accomplissement. Il est libre, autonome, et dénoué de toute référence. La référence nous immobilise, donc nous sommes dans le non mouvement puisque nous référençons tout ce que nous voyons, y compris l'image. Nous l'étiquetons afin de nous tranquilliser. Mais malheureusement cela nous jette dans l'immobilité. Notre mouvement n'est qu'illusion,  puisque nous sommes son centre. Le centre du mouvement est extérieur à nous-mêmes. Allons chercher le mouvement!  Nous sommes aujourd'hui persuadés que nous sommes uniques, nous avons tout concentré dans cette unité, nous mettons toutes nos informations dans le Je,  et cela nous conduit à nourrir notre ego, et uniquement lui. Il nous leurre en nous faisant croire que nous n'avons besoin de rien,  ni de personne, mais il nous fait malencontreusement sombrer dans l'immobilité. Le commencement du mouvement est dans le deux, nous sommes deux corps, matériel et spirituel, qui doivent communiquer,  s'identifier, et se reconnaître. Ceux-ci se reconnaissant donnent naissance au 3,  qui permet le mouvement. Le mouvement est minimum 3, le 1 ne créant pas le mouvement,  il crée la destruction ( puisqu'il regarde à l'intérieur de nous-mêmes ). Reconnaissons-nous afin de créer un mouvement.!Il est notre identité.
Aujourd'hui le monde s'arrête, car il ne tourne que sur lui-même. Donnons- nous la possibilité de créer le mouvement, communiquons! Nous ne sommes pas 2 en 1 (corps, esprit, visible, invisible ) mais 1 en 2, tous deux visibles.  Nous avons besoin de nous voir pour créer un mouvement, nous avons besoin de l'autre,  pour être dans le mouvement. Naissons en créant le mouvement, il est source de toute vie!

mercredi 14 novembre 2012

L'Invisible

Je vous parle aujourd'hui de ce qui me semble être le plus présent dans notre vie,  et qui nous cause la quasi totalité de nos problèmes, pour ne pas dire la totalité: l'invisible. Ce dernier ne concerne pas seulement ce qui est invisible réellement,comme la spiritualité ou tout ce que nous ne voyons pas et qui n'est pas dans notre entourage proche, mais également les mots, les gestes, les pensées, les envies, etc...
Il est notre pire ennemi si nous ne le rendons pas visible. Aujourd'hui il fait partie de notre vie, nous lui avons fait une immense place,  car il nous donne l'impression, entre autres, d'être libre, d'exister, d'avoir le choix, de gérer notre vie, de nous donner un temps  que nous pensons gérer seuls. Il nous fait croire que nous vivons et que les décisions que nous prenons sont réellement les nôtres.
L'invisible est tout puissant. Il  nous manipule grâce aux images qui nous entourent et que nous pensons voir. Ces dernières ne sont que le fruit de notre projection, elles ne font référence  qu'à tout ce que nous avons appris et que nous avons fait nôtre.  Nous avons emmagasiné en nous,  toutes sortes d'informations, y compris celles qui ne nous concernent pas..  Nous  croyons en elles  puisqu'elles viennent de nous-mêmes,  et génèrent toutes sortes de sentiments ( jalousie, désir, amour, pouvoir, ego, etc..). qui nous donnent l'illusion d'être vivants.
Notre unique chance de lui échapper  est de rendre absolument toute chose visible. Un mot,  par exemple,  ne doit pas rester un mot  mais prendre une forme. Nous devons même  le voir,  pouvoir le toucher, alors,  seulement alors,  l'invisible perd tout pouvoir sur nous-mêmes. Il n'a aucune force et  ne peut agir  si nous le rendons visible. Notre monde est visible,  et nous vivons paradoxalement dans un monde invisible,  puisqu'il n'est fait que de rêves. Nos rêves sont loin d'être notre réalité. La réalité n'est autre qu'une vie sans cesse en mouvement,  et qui s'actualise au jour le jour. Notre passé nous enferme dans une irréalité  et aide l'invisible, dans  son labeur, à nous maintenir dans le rêve. Nous ne menons pas notre vie, elle nous possède. Nous ne sommes pas  réels  puisque nous répétons sans cesse les mêmes choses,  et celles-ci nous endorment.  Et là,  l'invisible prend son rôle de Tout Puissant, de Père Créateur.  L'invisible n'est autre que mensonge et vanité. Il n'a pas de loi,  ni de  respect. Notre vérité ne peut-être que visible,  et sans cesse en mouvement. Le non mouvement est le signe de sa présence,  et notre mort.  Rendons à notre être la force de vivre,  et vivre n'est ailleurs  que dans la visibilité.
Rendons toute chose( parole, acte, loi, joie,etc..) visible, et nous vivrons réellement. Soyons visibles!!!

dimanche 11 novembre 2012

Notre corps nous parle

Notre corps nous parle.  Il nous exprime jour après jour sa vision de la vie, ce qu'il entend, perçoit et son besoin de s'exprimer. Nous ne sommes pas à l'écoute de notre corps,  mais plus habituellement de nos envies, pensées, et directives (liées à notre éducation)  que nous nous sommes ancrées,  et qui aujourd'hui nous encombrent dans notre vie de tous les jours et qui sont devenues nos lois,  auxquelles nous nous attachons et croyons. Mais ces lois sans le savoir nous ont ôté toute initiative. Nous faisons par ces lois barrière à l'expression de notre corps, et le mutilons par toutes les blessures que nous lui infligeons.  Nous lui interdisons de nous parler, et quand celui-ci nous parle nous l'interprétons. Notre corps nous apeure. Nous sommes dans l'incompréhension de ce que notre corps nous demande, et nous sommes bloqués dans  un mimétisme, en répétant uniquement les gestes que nous connaissons et qui nous rassurent.  Nous autorisons notre corps à s'exprimer dans la limite de ce que la société nous permet ou que la morale nous autorise. Nous lui avons ôté toutes libertés.  Mais aujourd'hui notre corps a mal, il se blesse, se rend malade, et se détruit à cause de notre fonctionnement. Nous l'avons enfermé dans l'habitude et lui interdisons la parole. Autorisons-le à se libérer en le laissant créer, inventer, chanter.  Notre corps parle avec sa bouche, ses mains, ses yeux, son sexe. Laissons- le se libérer.   Expérimentons toutes les parties de notre corps,  afin de lui redonner sa vraie parole. Notre bien-être est dans l’expression de notre corps, il nous rendra la liberté en échange de notre ouverture. Je l'écoute.

jeudi 8 novembre 2012

Mes pensées.

Chaque jour, je ferai part de ma pensée. Ceci afin de partager avec d’éventuels lecteurs qui s'intéressent comme moi à la vie, et qui n'ont d'autres intérêts que de grandir et donner des réponses à d'éventuelles questions. Je ne prétends rien, sinon peut-être éclairer là où nous n'osons regarder ou nous questionner.  L'homme est un être exceptionnel qui n'emploie malheureusement qu'une infime partie de ses possibilités. Ceci étant dû a une immensité de non-dits, et un jardin secret,  qui contradictoirement  le conduit à sa destruction.  Mes idées sont personnelles et déduites d'une longue réflexion.  Mon objectif est de donner un sens à tout ce qui nous entoure, et tenter de ne pas rester avec un sentiment d’incompréhension qui malheureusement nous conduit à un fonctionnement inadéquat de notre être. Je suis aujourd'hui persuadé que nous sommes les premiers pollueurs de notre société, non pas par nos inventions mais par notre mauvais fonctionnement.  Nous sommes à l'origine de la vie mais également de notre mort. Nous sommes aujourd'hui à un moment déterminent et il est temps de se positionner et enfin de déboucher sur une réponse à notre situation dans ce monde. Nos acquis ne nous donnent plus de réponses à ce que nous vivons aujourd'hui. Ils nous laissent dans l'obscurité et l' incapacité de nous développer. Ils nous laissent chargés d'un passé qui ne répond plus aujourd'hui à nos demandes.  Nous vivons de pouvoir et de rêves. Malheureusement l'essentiel nous l'avons occulté afin d'assouvir notre égoïsme. Nous ne laissons plus aucune place à l'échange car nous l'avons transformé en besoin. Nous projetons toutes nos envies et nos désirs au lieu de nous nourrir de toutes ces informations que nous donnent la vie. Nous fermons toutes nos portes à la discussion, aujourd'hui nous sommes dans un monologue où l'unique sortie est nous-même et où nous nous enfermons petit a petit dans notre monde qui n'est rien d'autre que celui de nos anciens et qui nous éloigne chaque jour de la réalité. Aujourd'hui nous avons par nos actions arrêté le temps, mais le temps est sans cesse en mouvement et notre unique possibilité est d'actualiser ce temps.
Comment? Nous devons tous,  retourner dans notre passé, le regarder,  l'écouter, et savoir enfin là où nous nous sommes arrêtés. Notre évolution n'est autre que des répétitions du passé revu et corrigé par des images transformées,  et qui nous donne l'illusion d'un hypothétique avancement social. Notre erreur est de croire que notre évolution est réelle, qu'elle bouge et qu'elle nous conduit dans le futur. Ce futur n'est qu'illusoire et il ne cesse de nous renvoyer dans le passé. Ce passé nous enferme et nous fait croire à un mouvement. Ce va et vient nous fait rester finalement sur place,  nous endort et nous enferme dans une infernale spirale qui nous conduit à ne jamais trouver de sortie. Cette dernière n'est pas ailleurs que dans le réveil de notre conscience endormie, et l'acceptation de notre erreur. Nous n'admettons pas l'erreur et celle-ci nous maintient dans l'invisible. L'invisible est notre pire ennemi. Il a l'avantage de jouer avec notre mémoire et de lui donner n'importe quelle apparence ou plutôt l'apparence qui nous convient le mieux,  afin de nous tromper.  Nous devons rendre toute chose visible, paroles, gestes, absolument tout.  L'invisible visible est inefficace et n'a aucune répercussion sur nous- mêmes, sinon celle de nous libérer. Nous avons crée un monde invisible qui nous handicape chaque jour et nous empêche de nous développer. Ma recherche m'a fait aboutir à penser que notre erreur est de croire à notre existence et seulement à  la nôtre. Nous avons caché derrière les images et les mots  toutes vérités, car elles nous font peur. La peur nous fait perdre toute logique. Nous avons perdu toute notre nature, et l'avons remplacée par l'habitude.
 Par cette introduction j'ai essayé de vous faire part de ma nouvelle vision de la vie. J'aime la vie, j'aime l’être humain et je veux travailler à sa reconstruction, et pour cela je commence par la mienne. Nous sommes le début et la fin de toute chose et nos possibilités sont immenses. Si nous prétendons croire en l'humanité, commençons à croire en nous- mêmes. Nous sommes notre vie et notre mort. Toutes deux se construisent, et s'actualisent si nous le voulons. Commençons par nous aimer nous- mêmes si nous prétendons aimer l'autre.