mardi 25 décembre 2012

Reconnaître et Accepter notre Corps

Notre Corps est un être vivant que nous devons préserver, écouter, connaître, afin qu'il nous accompagne dans notre vie de tous les jours, qui plus est en pleine santé, et ce jusqu'à notre mort. Il est notre meilleur ami si nous lui apportons ce qu'il nécessite pour son évolution et son épanouissement. Notre corps doit répondre à son homologue (par exemple un autre corps ) et non à ce qui nous vient de l'intérieur. Tout ce qui est invisible n'est que subjectif . Ce que l'on croit être un signe d’existence de reconnaissance (par exemple jalousie, sentiments, colère, envie, etc...), n'est autre que notre besoin de posséder, contrôler et n'est en aucun cas un signe d'Amour, d’intérêt ou tout autre chose. Ce que nous appelons sentiment ne fait que nous blesser dans notre chair et nous détourne dans d'innombrables erreurs de fonctionnement. Nous nous obsédons et pataugeons à cause de toutes les ramifications que nous avons créées, que nous mimons, qui nous enferment et qui nous perdent dans une incompréhension et des "sans réponse", qui nous rendent fou. Et tous les liens qui nous attachent paralysent tous nos mouvements.
Notre Corps ne peut se reconnaître dans la différence, car alors il rentre en lutte. Pour cela il doit d'abord accepter la similitude. C'est celle-ci qui nous conduit à la différenciation de l'être et à sa connaissance. Nous pourrons alors nous accepter dans notre prochain. Notre corps lui-même est le reflet de cette acceptation quand il respire et se développe correctement. Il est sans différences de race, de couleur, de genre, de religion et nous montre le chemin de la vie. Il est essentiel que notre corps connaisse sans la moindre réticence tout ce qui le constitue. Il doit explorer consciemment toutes les parties de son corps pour en prendre connaissance, le rendre visible, puis le partager. Il ne doit en aucun cas être guidé par une société qui nous dirige et qui dicte ses lois. C'est blanc, rouge, cela se fait, non cela ne se fait pas, rien n'est statique, aucune loi ne doit être figée, elle doit s'adapter aux genres et aux choses. Notre corps répond à des idéaux cloisonnés et qui ne nous permettent pas le mouvement. Notre corps doit apprendre par la vue, le toucher et non traduire ce qu'il a emmagasiné depuis le début de sa naissance. Tant que nous donnerons à notre corps une nourriture sans vie, sans renouvellement, sans vraie connaissance de ce qui le constitue, sans couleurs, il sera malade et dans l'incapacité de se reconnaître. Notre corps ne doit être dirigé par aucune loi, il doit accompagner sa vie par des rencontres qui lui dévoileront ce qui le construit et ce qu'il est. Il est sans cesse en mouvement, a faim de connaissance et de reconnaissance. On ne peut pas seulement le regarder, on le touche, le découvre, l'embrasse, on l'apprend en l'aimant tel qu'il est. Nous ne devons pas répondre à une société qui nous marie selon  ses critères afin de nous contrôler. On se marie avec la personne qui nous correspond vraiment sans distinction de sexe et non avec une directive prescrite qui nous emporte et qui nous conduit à notre perte. La vraie connaissance se découvre chaque jour, à chaque respiration. Elle s'adapte à ce qu'elle voit et non à ce qu'elle sait. Partons à la découverte de notre corps, apprenons le, donnons lui ce qui le constitue et non ce qu'il demande par habitude ou par envie, ouvrons lui le chemin de sa vérité et octroyons lui le droit de se rencontrer. Aimons-le, Aimons-nous, laissons-le libre de sa découverte et rencontre avec lui-même. Le vrai soi se voit, on le reconnaît, il ne s'apprend pas mais nous ne devons pas en avoir peur. La peur est un frein pour le corps. Ne soyons plus dans l’absentéisme de notre corps mais réveillons le en lui procurant sa vraie identité et connaissance de lui-même, sa nourriture est la source de sa propre vie.